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Sanction plagiat universitaire : Quels risques encourez-vous ?

📅 Dernière mise à jour 
21 février 2025
Pas le temps de tout lire ? Voici les points importants à retenir :

👉 Le plagiat à l'université est punissable de différentes façon : perte de points, note éliminatoire, annulation du diplôme, exclusion temporaire ou définitive, impossibilité de passer l'examen, inscription au dossier disciplinaire, poursuites judiciaires.

👉 La sanction la plus lourde en cas de plagiat est 3 ans de prison et 300.000€ d'amende.

👉 L'utilisation de l'IA comme ChatGPT peut engendrer un risque de plagiat involontaire (faites attention).

👉 Les enseignants utilisent des outils de détection d'IA et de plagiat pour lutter contre les dérives à l'université.

👉 Les bonnes pratiques pour éviter le plagiat : citez vos sources, faites preuve d'honnêteté intellectuelle ou utilisez vous aussi un vérificateur de plagiat ou d'IA.

 

Malgré les nombreuses mises en garde des enseignants, l'idée de recopier de "copier-coller" quelques passages trouvés sur la toile vous a traversé l'esprit ?

Rapport de stage, thèse, mémoire... comme de nombreux étudiants à l'université vous avez déjà été tentés de recourir au plagiat pour se faciliter la vie.

Si personne ne vous blâmera d'y "avoir pensé", en revanche, le passage à l'acte est quant à lui punissable.

Avec un peu de chance, la sanction peut être anecdotique.

Mais il arrive que certaines peuvent être extrêmement lourdes, et engendrer de graves répercussions pour votre avenir. ⚠️

 

Dans cet article, nous allons vous lister tous les risques que vous encourez si vous vous faites prendre la main dans le sac.

 

Plagiat : définition 🕵️‍♀️

Avant toute chose, il serait bon de définir avec précision ce qu'est le plagiat, et comment il se manifeste dans le cadre universitaire.

Le plagiat consiste à s’approprier les idées ou les écrits d’autrui sans les créditer.

Cela inclut :

  • Le copier-coller direct de phrases ou de paragraphes entiers provenant d’internet, de livres ou de magazines, sans mentionner la source.
  • Le paraphrasage excessif, qui revient à changer quelques mots seulement tout en conservant la structure et l’idée originale.
  • La reprise d’idées ou de concepts clés sans citer l’auteur.

 

Si le plagiat n'a rien de nouveau (bonjour Wikipédia), il prend davantage d'ampleur depuis quelques années avec la démocratisation de l'intelligence artificielle.

Vous le ne saviez peut-être pas, mais utiliser ChatGPT pour rédiger votre mémoire peut vous coûter très cher (nous y reviendrons un peu plus tard dans l'article).

Afin de maintenir l'intégrité intellectuelle de leurs travaux, et (bien souvent) de leur réputation, les universités n'hésitent pas à mettre en place des politiques anti-plagiat de plus en plus strictes.

Les contrôles sont de plus en plus rigoureux.

Et si vous pensiez que quelques phrases glanées sur un site web, un blog, ou par le biais d'un générateur de contenu IA, ne constitue pas un "vrai plagiat"...

Détrompez-vous. ☝️

 

Pourquoi le plagiat est-il si sévèrement puni ? 👮‍♀️

Il y a plusieurs raisons à la sévérité des sanctions de plagiat à l’université :

➡️ Protection de la propriété intellectuelle : Les auteurs investissent temps et efforts pour produire un contenu original. Les universités valorisent la recherche, l’innovation et la création de savoirs.

➡️ Intégrité académique : Les diplômes universitaires doivent conserver leur valeur. Une généralisation du plagiat menacerait cette valeur en décrédibilisant les formations.

➡️ Éthique et honnêteté : Le plagiat est perçu comme une fraude. Il nuit à l’équité entre étudiants et porte atteinte à la confiance dans les travaux présentés.

➡️ Responsabilité vis-à-vis des recherches futures : Les universitaires s’appuient sur des publications antérieures pour avancer. Ne pas créditer ces publications fausse l’historique de la recherche et biaise le processus scientifique.

 

Pour toutes ces raisons, les universités considèrent le plagiat comme un manquement grave, et les punitions qui l’accompagnent sont souvent lourdes de conséquences.

Quelles sont les sanctions en cas de plagiat ?

 

Sanction Plagiat

 

Quand on parle de sanction pour plagiat à l'université, on pense tout de suite à l'attribution d'un zéro, ou à une mise à pied temporaire.

En réalité, il existe un éventail de sanctions, dont certaines peuvent impacter de manière irréversible votre cursus scolaire/universitaire, voire votre vie.

On va d'ailleurs retrouver plusieurs types de sanctions, applicables en cas de plagiat.

Les sanctions académiques 🎓

⚠️ Perte de points ou note éliminatoire : C’est le cas le plus fréquent. Vous pouvez vous retrouver avec un zéro à un examen, un mémoire ou un rapport de stage. Même si cette mesure semble « légère », elle peut compromettre votre validation du semestre.

⚠️ Annulation de session ou de diplôme : Dans certains cas, l’établissement peut décider de faire annuler l’ensemble de la session d’examens. Au pire, si le plagiat est découvert après l’obtention du diplôme, ce dernier peut être retiré (notamment dans le cadre d’une thèse).

⚠️ Refus d’inscription dans la même filière : En cas de récidive, l’université peut prononcer une exclusion temporaire, voire définitive, d’une filière ou d’un cycle d’études. Ce type de sanction, extrêmement lourd, bloque l’étudiant et l’oblige à se réorienter.

 

Les sanctions disciplinaires ou juridiques ⚖️

⚠️ Exclusion de l’établissement : Il ne s’agit plus d’un simple avertissement, mais d’une mesure où l’étudiant n’a plus le droit de se présenter aux cours et examens. La durée varie selon la gravité du plagiat, allant de quelques semaines à plusieurs années.

⚠️ Inscription au dossier disciplinaire : Même si l’étudiant est autorisé à poursuivre ses études, la mention d’une fraude reste dans son dossier. Les conséquences peuvent se faire ressentir au moment de candidater à un master, à un doctorat ou à un emploi.

⚠️ Poursuites judiciaires : Dans de très rares cas (par exemple, un plagiat lié à une appropriation massive d’ouvrages publiés), il est possible que l’auteur original engage des poursuites pour contrefaçon. Les peines peuvent alors inclure des amendes considérables, voire de la prison avec sursis.

 

💡 Selon l'article 335-9 du code de la propriété intellectuelle, le plagiat est punissable de 3 ans d'emprisonnement et de 300.000€ d'amende.

 

Plagiat et intelligence artificielle : un nouveau défi 🤖

L'intelligence artificielle s'immisce progressivement dans tous les pans de notre société, et notamment dans le cadre académique.

Les étudiants ont rapidement vu les nouveaux outils IA, à l'instar de ChatGPT, Claude AI, Gemini ou Copilot, comme la solution rêvée à tous leurs devoirs.

Plus besoin de réfléchir, adieu les relectures pour corriger ses fautes, fini les longues heures passer à gratter sur son exposé : Les IA peuvent désormais tout faire à votre place !

Malheureusement, la joie ne fut que de courte durée.

Il n'a pas fallu longtemps au corps professoral pour s'équiper de moyens pour lutter contre l'intelligence artificielle, comme avec les détecteurs d'IA.

Sans compter le fait que recourir à l'IA peut vous mettre dans une bel panade, étant donné que les LLM se base sur des contenus déjà existants, et que vous risquez donc de frôler, sans le vouloir, avec la zone grise du plagiat.

Les dangers et limites de l'IA dans le cadre académique ❌

Recourir à l'IA n'est pas une solution viable pour la réalisation de vos travaux universitaires.

Si ce n'est pas très éthique, et que cela peut être considérer comme de la triche, ce n'est pas la seule raison qui devrait vous freiner à utiliser l'IA.

En effet, l'IA est souvent synonyme de :

 

➡️ Manque d'originalité : Les modèles d’IA sont entraînés sur des données préexistantes. Ils compilent et rebrassent du contenu. Vous risquez donc de produire un texte à moitié plagié sans le vouloir.

➡️ Informations erronées : Les IA ne sont pas infaillibles. Elles peuvent présenter des données inexactes ou obsolètes. S’appuyer aveuglément sur leurs suggestions peut conduire à des fautes graves dans vos travaux.

➡️ Manque de traçabilité : Citer « une IA » comme source n’a pas grand sens dans le contexte académique. Qui est le véritable auteur ? D’où viennent les idées ? Les IA ont la fâcheuse tendance à ne pas citer leurs sources ; donc méfiez-vous !

 

Les détecteurs IA : un nouvel outil pour lutter contre le plagiat 🔎

Avec l’essor des générateurs de texte basés sur l’IA, de nouveaux outils ont émergé pour détecter la « patte » d’une machine dans un texte. Ces détecteurs d’IA ne sont plus de la science-fiction : de plus en plus d’universités et d’éditeurs y ont recours.

Comment fonctionnent les détecteurs d’IA ?

Grosso modo, ces détecteurs analysent la structure linguistique et la probabilité statistique de l’enchaînement des mots. Une IA a tendance à choisir les mots en se basant sur des modèles prédictifs probabilistes. Elle produit donc parfois des répétitions, des tournures spécifiques ou des combinaisons de mots peu naturelles pour un humain.

Un détecteur d’IA va rechercher ces signaux, un peu comme un logiciel anti-plagiat détecte les similitudes textuelles. S’il repère des schémas trop « mécaniques » ou des suites de mots trop probables, il émet un score d’authenticité du texte. Cela permet aux professeurs d’identifier les passages potentiellement générés par une machine.

Pourquoi les universités s’y intéressent ?

  1. Sauvegarder l’intégrité académique : Les établissements ne veulent pas que leurs diplômes perdent de la valeur à cause d’une prolifération de travaux générés par IA.
  2. Encourager la créativité étudiante : Un travail purement « machine-made » ne reflète pas la réflexion personnelle de l’étudiant. Les universités cherchent à former des penseurs capables d’analyse critique.
  3. S’adapter aux évolutions technologiques : Les universités doivent être au fait des nouveautés pour encadrer leur utilisation. Le but n’est pas d’interdire l’IA, mais de la réguler afin qu’elle reste un outil et non un substitut total.

Comment éviter le plagiat : bonnes pratiques et conseils ✅

Heureusement, il existe des moyens simples et efficaces de vous prémunir contre les sanctions de plagiat à l’université.

 

👍 La première solution (la plus simple) est de ne pas plagier et de faire preuve d'honnêteté intellectuelle. 🙂

N'utilisez pas d'outils IA et oubliez les grands "copier-coller" sur Wikipédia ou tout autre site Internet.

 

👍Second conseil : citez correctement vos sources.

Si vous souhaitez emprunter une phrase à un auteur, n'oubliez jamais de citer la source.

Que vous utilisiez une citation directe, un graphique ou un concept clé, indiquez précisément :

  • L’auteur ou la maison d’édition.
  • Le titre de l’ouvrage ou l’URL du site web.
  • L’année de publication (si disponible).
  • Les numéros de pages concernés (pour un livre ou un article PDF).

 

👍Troisième conseil : utilisez un outil de vérification d'IA ou de plagiat avant de remettre en travail.

Avant de rendre un devoir, un mémoire ou tout autre production écrite, soumettez-le à un test de détection. Certains outils en ligne (gratuits ou payants) proposent d'analyser vos textes, et de vous révéler la quantité de plagiat ou d'IA au sein de ces derniers.

Si les enseignants utilisent les détecteurs de plagiat ou d'IA, les étudiants peuvent également s'en servir...

 

Protégez-vous ! 🧡

Le plagiat à l’université est un sujet qui suscite de plus en plus d’attention.

Les sanctions peuvent aller de la perte de points à l’exclusion définitive, avec des conséquences parfois irréversibles sur votre avenir académique et professionnel.

Alors que l’intelligence artificielle s’invite dans la rédaction des devoirs, il devient encore plus crucial de veiller à l’authenticité de vos travaux.

Les détecteurs d’IA, comme Lucide.ai, se développent et offrent aux enseignants un moyen de plus pour repérer d’éventuelles fraudes.

 

Enfin, retenez que le meilleur moyen d'éviter les sanctions, est de ne commettre aucune faute. 😉

 

Lucide
Lucide est le renard derrière Lucide.ai, le premier détecteur d'IA spécialisé dans le contenu Francophone. Avec son flair aiguisé pour détecter les contenus générés par l'IA, Lucide aide les entreprises et les particuliers à maintenir l'authenticité de leurs communications en ligne.

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