Qui n’a jamais été tenté d’utiliser l’IA pour générer du contenu pour son site web ?
Avec l’émergence des IA génératives et des outils comme ChatGPT, il y a de fortes chances que vous y ayez pensé…
Après tout, pourquoi se priver d’un outil IA capable de réaliser en 30 secondes, ce qui habituellement prendrait plus d’une heure de votre temps ?
Aujourd’hui, les LLM (Large Language Models) ou modèles de langage sont en mesure de produire des articles ou des pages web avec un contenu de très bonne qualité, et par-dessus tout, optimisés pour le référencement naturel (SEO) sur les moteurs de recherche.
Mais est-ce réellement une bonne idée de les utiliser ? 🤔
Et si non, quelles sont les mesures à prendre pour détecter si un contenu a été généré par intelligence artificielle ?
👉 L'utilisation de l'IA dans le Marketing de contenu et le SEO s'est fortement démocratisée.
👉 L'IA dans la création de contenus SEO est une opportunité pour produire des textes beaucoup plus vite.
👉 Mais mal utilisée, l'IA peut rapidement devenir un poids et une menace pour votre SEO.
👉 Google ne pénalise pas les contenus IA, il n'aime juste pas les contenus à faible valeur ajoutée, que peuvent produire les IA avec de mauvais prompts.
👉 Les détecteurs d'IA sont indispensables si vous souhaitez éviter à tout prix des contenus générés par IA de mauvaise qualité.
En matière de SEO, on dit souvent que le contenu est roi. De manière générale, plus un site Internet compte de pages, plus il dispose de contenus pertinents autour de sa thématique, plus il a de chance d’être référencé et visible dans les pages de résultats (les SERPs) des moteurs de recherche comme Google, Bing, Yahoo, Qwant, etc.
En toute logique, plus vous publiez du contenu, et plus vous avez de chance de faire figure d’autorité aux yeux de ces moteurs de recherche, de vous classer dans les Tops positions des SERPs, et d’attirer du trafic.📈
Vous imaginez donc bien qu’avec l’arrivée de l’IA sur le marché, bon nombre d’éditeurs de sites, de blogueurs et de rédacteurs web se sont rués sur ChatGPT pour produire et publier des contenus à la vitesse de l’éclaire.
Ce qui prenait 1 mois pour créer et publier 30 articles (à raison d’un article par jour), ne prend aujourd’hui plus qu’une seule journée pour un utilisateur de ChatGPT (ou autre outil de génération de contenus IA).
Dans l’univers du Marketing de contenu, de l’édition de site et du SEO, l’IA fut accueillie comme une véritable révolution et opportunité.
Mais rapidement les professionnels de ces secteurs (à minima soucieux de leur stratégie de référencement), ont écrasé la pédale de frein, voyant que les contenus générés par IA ne permettent pas vraiment d’améliorer son SEO. Voire pire, des pages générées par intelligence artificielle peuvent être détectées par les moteurs de recherche et désindexées. 😰
Ce qui était considéré comme une opportunité, s’est vite transformé en menace.
⚠️ Notez que générer du contenu par intelligence artificielle peut complètement tuer votre stratégie de référencement.
Comme 99% des utilisateurs de ChatGPT, vous avez forcément d’ores-et-déjà essayé de générer un article avec le fameux prompt : “Rédige un article de 1000 mots sur [votre sujet]”.
Et comme la plupart, vous vous êtes empressé de le publier sur votre site.
Par chance (et parce que votre niche n’est pas très concurrentielle), votre article a bel et bien été indexé et référencé sur Google.
Félicitations. 🙃
Mais ce n’est pas le cas pour la majorité des personnes, pour qui leur article n’a jamais pu s’indexer ou se positionner sur quelconque requête.
Ce que nous voulons expliquer par là, c’est que :
Google n’interdit pas l’utilisation de l’IA, et n’est absolument pas contre le fait d’indexer et de référencer un contenu généré par intelligence artificielle.
En revanche, Google se montre de plus en plus exigeant. Et plus les années passent, plus il désindexe et exclut de ses SERPs les contenus peu pertinents et à faible valeur ajoutée.
Aussi performants soient-ils, les outils IA, dans une utilisation basique, ne permettent pas produire du contenu SEO pertinent à forte valeur ajoutée.
Complément de lecture : Comment humaniser un texte généré par IA pour le rendre plus SEO-friendly ?
Si Google semble bouder les contenus générés par IA, ce n’est pas la faute de l’IA, mais celle de l’utilisateur.
Il faut comprendre ici, qu’un prompt basique comme “Rédige un article de 1000 mots sur [votre sujet]” ne permet pas d’obtenir un contenu pertinent, ni de valeur.
Sauf que 99% des utilisateurs utilisent le prompting basique, et ne savent pas comment obtenir d’excellents contenus avec l’IA. 😞
Si vous créez et publiez vous même du contenu généré par IA, vous devez absolument travailler la qualité de vos prompts pour obtenir d’excellents résultats, et avoir une chance que votre article grimpe dans les Tops positions des moteurs de recherche ; bien que le contenu ne soit pas l’unique critère de positionnement pris en compte par ces derniers.
En revanche, si vous embauchez un rédacteur (salarié ou freelance) pour faire le travail à votre place, vous devez impérativement vérifier qu’il n’utilise pas des outils IA comme ChatGPT, au risque de tuer votre référencement web.
A moins que vous embauchiez un expert du Prompt Engineering, il y a peu de chance que votre rédac’ sache correctement prompter…
Vous l’avez compris, si vous n’avez pas la main sur votre contenu et que vous le sous-traiter, vous devez absolument vous renseigner sur son origine.
Pour savoir si votre commande de 10 articles que vous avez payé 500€ à un prestataire humain n’a pas été réalisée avec l’IA (autrement, vous l’auriez fait vous-même…), vous pouvez très simplement utiliser un détecteur d’intelligence artificielle comme Lucide.ai.
Un rapide copier-coller des articles en questions dans un détecteur d’IA permet de savoir si ces derniers ont été générés par IA.
Et si c’est le cas, à quelle hauteur.
En effet, les détecteurs IA les plus performants comme Lucide.ai permettent d’évaluer le pourcentage d’IA dans un contenu texte. Et donc de voir si un article à été généré 100% avec l’IA, ou qu’à 30% par exemple, grâce au score humain.
Rappelons-le, mais Google préfère mettre en avant les vrais contenus de valeur. Et bien que les IA produisent des textes de plus en plus convaincants, elles ne permettent pas de fournir du contenu aussi bon qu’un rédacteur web, dont c’est le métier.
Les contenus IA que génèrent 99% des utilisateurs sont souvent génériques, peu engageants et impersonnels.
Alors que Google met de plus en plus l’accent sur les critères E-E-A-T (Experience, Expertise, Authority, Trustworthiness), relevant d’une véritable valeur ajoutée humaine, il est clair que publier du contenu IA déshumanisé n’est pas une bonne stratégie SEO.
👉 Si vous suspectez une utilisation abusive de l’IA dans vos contenus, nous vous recommandons d’utiliser notre outil de détection fiable : Lucide.ai.
